Louis Germain

Je vous salue.

Ma vie professionnelle rémunérée est maintenant terminée. C’est Caractéra qui fut une de mes passions pendant 36 ans. Nous l’avons vendue à quelqu’un qui, ne sachant comment manœœuvrer cette magnifique entreprise, l’a dilapidée en cinq ans. Voyez ce qu’elle était en 2004, au moment où je l’ai quittée.

Prenez connaissance des organisations auxquelles je consacre une partie de mes énergies.

VERS NOTRE INDÉPENDANCE NATIONALE :
la préparation d’un projet de pays

Les Québécois voudront et pourront choisir l’indépendance lorsqu’on leur aura clairement présenté un projet. Parce que pour choisir, il faut d’abord connaître.

Tous les Québécois seront conviés à participer à l’élaboration du projet. Ce projet devra aussi être élaboré conjointement avec les Premières nations et les Inuits, avec qui nous partageons un territoire et une volonté de prendre en main son propre développement.

C’est le temps de réinventer le Québec

Après la Révolution tranquille, mouvement propulsé par le vent de changement qui soufflait sur le monde, c’est à nouveau le temps d’une effervescence sociale et politique qui donnera aux Québécois les moyens de créer les institutions, les structures et les outils pour réussir, pour gagner dans ce monde transformé par la mondialisation, par le numérique, de plus en plus interconnecté, interdépendant.

Pour faire face à ces transformations et relever les immenses défis que posent particulièrement la crise climatique et l’augmentation des inégalités de richesse, la nation québécoise – tout comme les autres nations – doit mettre en place des instruments spécifiques à sa culture. Pour y arriver, elle a besoin de tous les pouvoirs d’un État normal.

Le Parti québécois ne peut se contenter de faire le procès du régime canadien et de brandir l’idée d’indépendance comme un hochet sans en définir clairement les contours. Nous devons faire plus que parler d’indépendance, il faut s’employer à la réaliser.

Nous devons faire les plans du pays. Pour faire ces plans, il faut se concerter, consulter, réfléchir, imaginer, oser. Le gouvernement du Québec doit être le maître d’œuvre de cette vaste planification. Il doit y consacrer toute son expertise et tous les fonds nécessaires, en s’appuyant sur toutes les forces vives, universitaires, commerciales, industrielles et politiques du Québec. À cette fin, un gouvernement du Parti québécois créera une structure ad hoc qui relèvera du m inistère du Conseil exécutif. Il mettra également en place un comité interministériel afin de poursuivre et coordonner les travaux.

Quand le projet sera dressé, on proposera aux Québécois de le réaliser.

Créer, bâtir, élaborer

Le référendum

Le travail à accomplir avant de pouvoir présenter notre projet aux Québécois est gigantesque. Quand tenir le référendum ?

Notre responsabilité, c’est de faire triompher le OUI.

Notre désir, c’est de réussir à le tenir avant la fin d’un premier mandat.

Notre devoir, c’est de faire primer le succès sur le calendrier.

 

Louis Germain